Le 1er juillet 2024, toutes les grandes entreprises françaises seront dans l’obligation d’être en capacité de recevoir et traiter des factures électroniques. Cette nouvelle étape du plan « objectif 0 papier » du gouvernement français s’inscrit dans une poursuite effrénée de la dématérialisation de l’économie.
Si les avantages de la dématérialisation en termes de suivi, d’archivage et d’optimisation sont indéniables, elle est également souvent promue comme une solution durable aux enjeux climatiques. Pourtant, les services numériques qui remplacent les outils traditionnels consomment énormément d’énergie pour fonctionner en permanence et le bilan carbone des serveurs de données et de nos multiples outils informatiques est significatif. Même vertueux, un outil peut s’avérer néfaste s’il n’est pas bien utilisé par le plus grand nombre.